Chapter 1 : Début compliqué
Je m'appelle Patricia MAUDUIT et j'ai 20 ans.
Mon histoire pourrait être celle d'une jeune fille normale mais hélas ce n'est pas le cas.
Ma vie est pleine de péripétie.
Alors voici mon histoire.
Je suis ce qu'on appelle une tunérienne ce qui veut dire que je fais partie des 2500 filles qui sont touchées chaque année par le syndrome de Turner dont la spécificité est que comme on a pas la deuxième partie du chromosome qui détermine si on est une fille ou un garçon, automatiquement nous sommes des filles.
Beaucoup de chose et de temps se sont passée avant que je décide de racontée mon histoire mais je vais vous raconter les moments décisifs qui m'ont amenés là où je suis.
Ma mère est malienne et mon père est français.
Ma mère travaille, pour ce que je m'en rappelle, à Auchan en tant que caissière et elle a un sacré caractère.
Elle est cash même si ça plait pas et même si ça fait mal.
Mon père est agent technique incendie et travaille pour CHUBB et c'est un ancien de SICLI.
Mon père est calme de nature mais peut s'énervé vite.
Il n'est pas beaucoup présent et travail énormément.
J'ai toujours été plus proche de mon père que de ma mère étant petite.
Pour mes parents, à ce moment là, c'est le bonheur.
Le couple va, ils ont une fille mignonne mais c'étais avant de savoir que j'avais le syndrome de Turner et tout les ennuies que j'aurai.
Pour ça il faut remonter au début, à ce moment là j'ai 2 ans
Je suis avec ma mère à l'hôpital St Vincent de Paul à Paris.
Elle m'a amenée car elle pense que j'ai un problème de croissance mais tout le monde le nie.
Ma pédiatre dit qu'elle veut un bébé mannequin et que je n'ai rien, mais connaissant ma mère il ne sont pas au bout de leur peine.
Après des bonnes heures de scandales elle arrive enfin à se faire entendre.
Du coup ma pédiatre est obligée de me faire des examens.
Retour à l'hôpital pour les résultats cette fois-ci mes deux parents sont convoqués, ma pédiatre fait entrer mes parents dans le bureau, les fait s'asseoir et annonce le diagnostic: Syndrome de Turner, j'imagine la tête de ma mère, elle doit être triste pour moi et elle doit se demander qu'est-ce-qu'elle a fait pour qu'il m'arrive cela.
Mon père lui, comme d'habitude, ne montre pas ses sentiments mais je pense que çà à du lui mettre un coup.
La pédiatre dit qu'il y a une solution pour que je grandisse à peu près normalement, enfin c'est ce qu'on pensait.
IL s'agit d'un traitement d'hormones de croissance par injection.
Mes parents se concertent et finissent par accepter de commencer le traitement.
On me fait des radios pour connaître mon âge osseux et des prises de sang pour savoir la dose d'hormones qu'il me faut.
Pour l'instant je suis trop petite pour savoir ce qu'il m'arrive, je ne sais pas pourquoi je vais à l'hôpital.
Après le Rendez-vous on passe à la pharmacie pour prendre ce nouveau traitement.
On rentre à la maison et là réunion de famille.
Mes parents et moi sommes assis dans le salon et on découvre la fameuse boite où se trouve mon traitement, qui se trouve être ce qu'on
appelle un stylo à insuline.
Il y a aussi une boite d'aiguilles, les recharges du médicaments, un petit doudou et une cassette vidéo.
De cette boite et de mes yeux d'enfants je ne remarque que le doudou offert avec la piqûre pour l'injection d'hormones.
Mes parents, eux, s'occupent de regarder la vidéo qui montre comment on prépare l'injection d'hormone, vidéo que je regarderai encore plusieurs fois à mon tour.
Le lendemain soir rebelote encore une injection toujours pareil je pleure, je crie mais je supporte.
Les années passent et je grandis, à l'école çà deviens compliqué, les questions, les moqueries, les insultes j'ai tout ça à encaisser.
Parfois je craque mais mes parents sont là et me consolent, mais dans ma tête je garde ce fichu traitement censé me faire grandir mais dont je commence à douter et à remettre en question.
J'ai 11 ans, déjà renfermée, je supporte de moins en moins les gamineries des enfants.
Le soir je pars me coucher sans faire l'injection, pour moi ce traitement ne sert à rien et est plus une contrainte qu'autre chose.
Plusieurs jours passent et je ne fais pas mon traitement sérieusement.
Le jour du contrôle les résultats tombent, ma pédiatre me demande si j'ai bien fait mon traitement, je lui demande pourquoi, elle me dit les résultats montrent que je n'ai pas suivi le traitement sérieusement, je ne répond pas et encaisse les regards noirs de mes parents.
Sur le chemin du retour pas un mot, je sens que je vais me faire engueuler.
on arrive ma mère pars devant et je reste avec mon père.
Il me demande pourquoi je ne fais plus
mes piqûres, je lui ai dit que je ne supporte plus ce traitement même si me piquer n'est plus un problème, il me dit qu'il comprend mais que le temps que j'ai arrêtée c'est des centimètre en moins, je m'en rendais pas compte sur le moment mais si je pouvais retourner en arrière je n'aurai pas arrêté.
Ma mère, elle, boude un peu, elle est déçu, je la comprend, elle me faisait confiance pour gérer mon traitement.
Du coup tout les soirs je faisait mon injection soit devant mon père, soit devant ma mère.
Le temps passe maintenant je suis en 6è au collège, je suis devenue renfermée, je répond aux profs, je sors de cours quant çà m'intéresse pas, je cherche des histoires... bienvenue à la crise d'adolescence.
Pour me calmer je décide de m'inscrire à la boxe de l'Association Sportive du collège.
Tout ce passe bien jusqu'au moment où je me prend un mauvais coup lors d'un assaut.
Le prof appelle ma mère, elle vient me chercher et m'amène chez le médecin.
J'ai mal aux côtes j'espère que çà n'a pas touché mon rein car il m'en reste plus qu'un, on m'a retirée le rein gauche à 1 an et demi.
Le médecin m'occulte et me dit que mon rein n'a rien.
Je suis rassurée sinon j'aurai été aux urgences immédiatement.
On sort du médecin et on va à la pharmacie pour prendre de la crème, sur le chemin ma mère me dit qu'elle ne veut plus que je fasse de la boxe, j'essaye de la faire changer d'avis mais rien n'a faire, çà sera ma dernière séance de boxe.
Un jour mal fait, un jour où j'aurai mieux fais de rester
au lit, je rentre en pleurs, encore des élèves qui m'ont cherchée là où çà fait mal, il n'y a personne à la maison, s'en est trop, j'ai mal au cœur, je me dirige vers la cuisine, j'ouvre le tiroir des couteaux, je prends le plus gros, je le dirige vers moi et au moment de me le planter, comme sauvée par le gong, mon père rentre et je lâche le couteaux prise par surprise.
Mon père me demande ce que je fais dans la cuisine je lui dit que j'avais faim et prends un yaourt pour confirmer mon alibi.
Il n'en saura jamais rien.
Le temps passe encore et toujours, j'ai l'impression d'être en décalage avec ceux de mon âge, je pense que je suis plus mature qu'eux.
J'ai beaucoup d'ennemis, remarque j'ai tellement chercher d'histoires que çà ne m'étonne pas, heureusement mon sale caractère amuse certains.
Mes amis sont aussi folles que moi, Nolwenn la rebelle, Scarlett celle qui sait tout, Florence l'empathique, Sylvie la droguée de mangas, Manon la gourmande, Zeinab la timide et moi qui essaye de gérer tout ce petit monde là.
Malheureusement on finit par se séparer, Nolwenn ne supporte plus le groupe, Scarlett s'est disputée, Florence à changé d'école, Sylvie à déménagé.
J'avoue que je suis triste qu'on finisse comme çà, heureusement il reste Zeinab et Manon, on c'est toujours bien entendu, depuis le CM2.
You have completed the excerpt.