Chapter 1 : Hélios
Je suis assis devant mon ordinateur, en train de pirater une fois de plus un bâtiment ultra-protégé par l'informatique. À quoi ça sert de protéger un bâtiment si un adolescent de quinze ans peut le pirater si facilement ? Après avoir passé toutes les défenses informatiques, je me retrouve sur une page avec des documents classés secret défense. J'ouvre l'un d'eux. Il a pour titre « Hélios ». C'est une arme construite il y'a des millions d'années. Tous les dix ans, Hélios détruit l'équivalent de cinq grandes villes. Tous les soixante-cinq millions d'années environ, il détruit une civilisation entière. Je poursuit ma lecture durant plusieurs heures. Quand je la finis, je télécharge le fichier sur une clef USB. Je descends par les escaliers pour aller regarder un film dans mon sallon en mangeant des pop-corn. Tout à coup, un bruit effroyable venant de la porte retentit. Je me lève de mon canapé pour aller voir. Un homme frappe à la porte à coups de pieds en hurlant. Au bout d'une demi-douzaine de coups, la porte saute.
” Anthony Winston, vous allez devoir me suivre et me remettre les données que vous avez téléchargée.
” Et si je refuse ? demandé-je sur un ton de défis.
” Je vais devoir user de la force.
Cet homme pense vraiment ce qu'il dit. C'est pourquoi je frappe le premier. Je lui assène un coup de poing en plein ventre. Au début, je crois qu'il va se plier en deux mais il ne scille même pas. Et je comprends maintenant pourquoi. Il ressemble à un rugbyman. Ce n'est pas ça qui va lui faire mal. Comme pour me montrer comment on met un coup de poing, il me prend par le col et me met un VRAI coup de poing dans le ventre avant de me lancer violement contr la table en verre du sallon qui se brise sous l'impact. Je roule sur le côté pour me relever et je prends un vase que je lui lance en pleine tête. Il s'écroule par terre. Je sors par ce qui était la porte et je me met à courrir. Pourquoi je n'appelle pas la police ? Parce que j'ai déjà piraté le Pentagone et eux par la même occasion ! Je prends mon téléphone qui est dans ma poche et j'appelle un ami.
” Allô, George ?
” Oui, Anthony ?
” Cela va peut être te parraitre étrange, mais peux-tu m'attendre en hélicoptère au sommet de la Tour de Verre ?
” Pourquoi ?
” Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dépêche-toi, vite !
Je raccroche et je continue à courir. Au bout de quelques minutes, j'aperçois la Tour de Verre. Comme son nom l'indique, c'est une tour faite de verre. Du moins, majoritairement. Elle est haute de plus de trois cent mètres. Au sommet, se trouve une piste d'atterissage pour hélicoptère. Je m'arrête de courir, hâletant. Je regarde derrière moi. Le même homme me poursuit toujours. Je recommence ma course vers la Tour de Verre. Je tourne à droite pour m'engager dans une rue plus fréquentée. Je me fonds dans la foule et me dirige en marchant, cette fois-ci vers mon objectif. J'y parviens après une bonne dizaine de minutes. Elle est encore plus haute de près. J'y pénètre et je prends l'ascenceur. Une fois au dernier étage, je me
crois tiré de l'affaire mais un bruit d'explosion retentit et le bâtiment se met à trembler. Mais pourquoi ils ont construit cette tour en VERRE ? L'ascenceur commence à perdre de l'altitude. Je brise la porte d'un coup de pied et je plonge hors de la cabine qui tombe à toute allure vers le sol une fraction de secondes plus tard. Je me retourne. La moitié de la tour s'est effondrée ! C'est un miracle si elle tient debout. Il y'a un vide de trois mètres de large entre les esca!iers et moi. Je regarde sous mes pieds. J'ai intérêt à ne pas me rater ! Mon rythme cardiaque s'accélère. J'inspire à plein poumons pour me calmer puis j'expire lentement. Je prends de l'élan et je bondis vers les escaliers. Je m'écrase dessus violemment et je glisse vers le vide. Je m'accroche au bord et je sens le verre bridé m'entailler la main. Je me hisse à la force de mes bras et je me redresse devant les escaliers de verre. Je commence à les grimper quatre à quatre et je parviensà la piste en quelques secondes. Georges m'y attend dans son hélicoptère. Je monte dedans et il me demande :
” Pourquoi voulais-tu que je vienne ?
” Je ne peux pas te le dire tout de suite. On décolle ! Je t'expliquerai tout plus tard !
Georges s'exécute. L'hélicoptère prend de l'altitude à bonne vitesse. Tout à coup, un BANG sonore retenti. Je regarde en bas. Un autre hélicoptère nous poursuit et homme tire des coups de feu dans notre direction à travers la portière ouverte.
” Georges, tu n'aurais pas un flingue ?
” Si, dis une voix
derrière moi.
Je me retourne. Une fille de mon âge me tend un pistolet. Je le prends et je lui demande :
” Qui êtes-vous ?
” Je m'appelle Elizabeth.
” Elle a insisté pour venir, m'explique-t-il. C'est ma grande soeur.
Je n'ai pas le temps de lui répondre car un autre coup de feu retenti. Je prends le pistolet à deux main, vise le tireur et appuie sur la gâchette. Le recul de l'arme me relève les bras et je vois l'homme que j'ai visé tombé de l'hélicoptère, projeté par l'impact avec la balle. Poussé par l'adrélanine, je vise le pilote cette fois-ci. Je tire. Le bruit du coup de feu me vrille les tympans. Je vois le barbrise se briser mais le conducteur ne semble pas être touché. L'hélicoptère qui nous poursuit gagne du terrain. Nous sommes survolons à présent le lac d'une forêt. Le véhicule poursuivant est à présent à moins de trois mètres sur ma gauch. Il suffirait d'un tir pour que nous nous retrouvions à la morgue. Je prends de l'élan et je fais quelque chose que jamais je n'aurais fait il y a deux minutes. Je saute dans vers l'autre, l'arme à la main. Je tire trois coups de feu. Deux touchent leur cible. Tous deux s'affalent sur leur siège. Je tombe dans l'hélicoptère mais à peine ai-je touché le sol que le pilote pointe son arme sur moi. Il a le doigt sur la gâchette. Je plonge sur le côté au moment où il tire. Je bascule hors de la cabine et je tombe dans le vide. Je me saisi d'un des train d'atterrissage de justesse. Le pilote se met à faire faire
à l'hélicoptère des figures. Je manque de tomber à plusieurs reprises mais au bout de quelques secondes, le pilote cesse ses acrobaties, croyant que je suis tombé. Je me hisse à l'intérieur à la force de mes bras et je me dirige discrètement vers lui. Je lui dit d'un ton calme :
” Lâche ton arme où je tire.
” Sauf que si tu tires, tu meurs. Tu ne sais pas piloter. De plus, tu n'oseras pas me tuer.
” Et pourquoi ça ?
” Demande leur, dit-il en me montrant le sol.
Je regarde par terre. Deux hommes, ceux que j'ai tué sont étendu sur le sol, le regard vitreux. Maintenant que je le remarque, une odeur de sang me donne la nausée. Mais d'où vient-elle. La réponse m'ait donné lorsque mon regard se détourne des corps. Je baigne dans une marre de sang. Choqué par cette vision b
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